11 août 2012

Super Coupe d'Italie : Grandissima JUVE!!!


La Juve brandit sa 5ème supercoupe d'italie sous le ciel pluvieux de Pékin
Privée de son entraîneur suspendu dix mois par la commission de discipline de la Fédération Italienne de Football (voir l'article détaillé dans le blog), la Juve s'est imposé, cet après midi en Chine, 4-2 devant des napolitains qui se seront laissés emportés par les évènements et l'enjeu de la rencontre.

Menés 1-0, puis 2-1 à un quart d'heure de la fin de la partie, les bianconerri ont su puisé dans les ressources nécessaires pour, d'abord égalisé par l'intermédiaire de Vidal, avant de clouer définitivement le peuple napolitain.


<< A LA JUVE GAGNER N'EST PAS IMPORTANT. C'est juste l'unique chose qui compte!>> disait autrefois Giampero Boniperti, président bianconero d'une longue période dorée (18 trophées entre 1971 et 1990).
Cet après midi, les hommes d'Antonio Conte ont rendu tout son pesant d'or à ce leitmotiv tant cher à l'emblématique président, qui détient le record de longévité à la tête du club turinois.
Pour connaître à nouveau l'ivresse d'un titre glané, la Juventus devait venir à bout d'un Napoli, loin d'être une formation facile à manier. C'est chose faite!

Ce rendez-vous revêtait un goût de revanche pour les juventini. Battus (2-0) en finale de coupe d'Italie en mai dernier par les bleus ciels du Napoli, les joueurs d'Antonio Conte voyait là échapper un espoir de doublé qui leurs tendait pourtant grandement les bras. Pire, la Juventus concédait,là, sa premère défaite de la saison.
Pourtant, sous la pluie du Beijing National Stadium de Pékin, les champions d'italie en titre vont se faire surprendre par la bande à Mazzarri. Dominatrice dans la jeu avec une belle possession du cuir, la Juve va finir par se laisser attirer, et va créer des espaces derrière.
27ème minute, Edinson Cavani profite d'un mauvais placement de Lucio, qui annule le HJ, pour se présenter seul à Buffon. Le dernier rempart turinois gagne son duel dans un premier temps, mais "El Matador" va bien suivre, et pousser le ballon au fond des filets. La Juve est dominatrice, mais elle vient de plier devant le réalisme napolitain.  Ce but va plonger la Juve dans une petite période de doute. Le gardien de la Juve sauve les meubles à deux reprises (32ème sur un tir de Pandev, 36ème sur une tentative de Hamsik) et empêche la rencontre de basculer...côté napolitain.
Mais à cinq minutes de la fin, Asamoah -arrivé d'Udinese cet été- reprend de volée un magnifique service d'Arturo Vidal. Le ghanaéen réussit bien son geste technique, et permet à la Juve de revenir dans la partie (1-1). Les Azzurri n'ont pas dit leur dernier dans cette première explication, et se montrent toujours aussi présents en contre. A trois minutes de la pause, Pandev se joue de la maladresse de Bonucci pour redonner l'avantage à son équipe. 2-1!
A la pause la Juve aura certes séduit par son jeu, mais les erreurs défensives ne se font pas prier face à la précision des attaquants napolitains.

Au retour des vestiaires, les juventini vont se montrer plus tranchants et plus volontaires dans le jeu. Vucinic, entré à la pause à la place de Matri, est tout près de trouver la faille. Mais sa tentative vient mourir sur la transversale de De Sanctis. Le même De Sanctis qui, à la 54ème minute, déviera en corner un coup-franc pussant de Pirlo qui prenait la direction des buts.
Le match se joue désormais à sens unique. Une seule équipe joue au foot sur la pelouse : La Juve!
Peu après l'heure de jeu, Vucinic -encore lui- voit sa frappe sortie in-extremis par le gardien napolitain. On se dit alors que les choses ne vont plus tarder à cette allure que prennent les évènements. Etouffés, sévrés de ballons, les napolitains vont cédé à l'énervement et vont multiplier les coups. C'est donc logiquement qu'à un quart d'heure de la fin, Vucinic est fauché dans la surface. Derrière, la sanction est logique. Pénalty pour la vieille dame qui a l'occasion de revenir à nouveau dans la partie. Vidal, passeur sur le premier but, réussi parfaitement son tir. Il prend De Sanctis à contre-pieds et permet aux siens de croire à nouveau à une cinquième super coupe d'italie.
Comme on les aime ces Juve-Naples, l'intensité va monter d'un cran, et aucune des deux équipes n'est à l'abri d'encaisser un troisième but. Sauf que côté napolitain, derrière, le jeu est trop hâché. Ce qui va faire basculer la rencontre : à six minutes du terme, Pandev est exclu pour des insultes à l'encontre du juge de touche. Dans les arrêts de jeu, alors que l'on se dirige tout droit vers les prolongations dans cette partie, Zuniga -très limite depuis le début- accroche sévèrement Giovinco. Le latéral azzurro prend un deuxième carton jaune, et Naples va désormais lutter à 9 contre 11 face à la Juve.
La Juventus va confirmer son avantage numérique dans les prolongtions, sans aucune surprise. 97ème minute, Maggio dévie dans son propre but un magnifique coup-franc excentré de Pirlo. Très rémuant et percutant depuis son entrée en jeu en seconde période, Vucinic va définitivement sceller la victoire du peuple bianconnero (101è minute). Le score ne bougera plus dans cette super coupe d'italie. La juve l'emporte 4-2 face au Napoli de Walter Mazzarri.

Avec ce beau succès et ce premier trophée qui lance sa saison, la JUVENTUS débute sous les meilleurs auspices son aventure cette année. Ce cet après midi, au delà du doute, de la méfiance, et des mauvais jugements dont elle est victime en ce moment, la vielle dame vient de remporter, après 2003, sa cinquième super coupe d'italie, et lance un signal fort à toute l'Europe du football. Le signal que la Juve a très clairement retrouvé son appetit de gagner d'antant...

Fiche du matchJUVENTUS FC 4 - 2 NAPLES SSC

BUTS : Cavani 27', Asamoah 37', Pandev 41', Vidal 71' (P), Maggio 97' (Aut.), Vucinic 101'

JUVENTUS FC (3-5-2) : Buffon; Barzagli, Bonucci, Lucio; Lichtsteiner (Padoin 87'), Vidal, Pirlo, Marchisio, Asamoah; Giovinco (Giaccherini 117'), Matri (Vucinic 46') (Storari, Marrone, De Ceglie, Quagliarella).

NAPLES SSC (3-5-1-1) : De Sanctis; Campagnaro, Cannavaro (Fernandez 61'), Britos; Maggio, Behrami, Inler (Dossena 106'), Hamsik (Gargano 66'), Zuniga; Pandev; Cavani (Rosati, Aronica, Gargano, Vargas, Insigne).

ARBITRE: Mazzoleni

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