Issa Hayatou, président de la CAF depuis 1988 |
" J’ai 65 ans, je crois qu’il est temps que je pense à raccrocher et partir. Ceci dit, je ne sais pas ce que les Africains penseront de ça. Mais moi, personnellement, je voudrais partir, je vous le dis en toute sincérité."
Mais voila que depuis quelques jours maintenant, celui qui était fatigué aurait retrouvé toutes ses forces à tel point de vouloir prolonger son mandat. Comme les politiques africains, le président camerounais ne veut plus abandonner son fauteuil de chef. En complicité avec Mohamed Raouraoua -son ami, président de la fédération algérienne de football-, les deux hommes n'auraient qu'une seule idée en tête avant la fameuse rencontre du 3 Septembre prochain : modifier les textes de la CAF pour permettre à Hayatou de démeurait à la tête de l'organisation du football africain...
"Tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité exécutif de la CAF", jeudi dernier, le patron du football algérien a confirmé les rumeurs qui se faisaient persistantes jour après jour. A quelques mois des éléctions à la présidence de l'institution prévues en mars 2013, l'adoption de cette loi pourrait définitivement mettre hors course l'unique rival du camerounais pour diriger la CAF. En effet, Jacques Anouma -l'ivoirien- qui est membre exécutif de la FIFA, ne fait pas partie des treize membres qui composent le comité exécutif de l'institution.
Une manoeuvre malsaine qui suscite pas mal d'indignations sur dans la sphère du cuir rond du contient. Joseph Antoine Bell, l'ancien gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun ne cache pas son indignation et frustation devant cette mascarade orchestrée : "Le rendez-vous des Seychelles en septembre prochain, est une bonne opportunité pour les présidents de fédération de démontrer qu’ils ne sont pas des idiots, qu’ils sont plus compétents que ceux qui gèrent la CAF depuis 25 ans, qu’ils ne sont pas ce que Issa et ses hommes pensent d’eux, c’est-à-dire des pantins pour qui on doit toujours prendre des décisions" .
Le président de la fédération sénégalaise de football ne cache pas, lui aussi, son envie de voir cette proposition balayée par les autres présidents de fédératiosn : "Cette modification ne doit pas être avaliseé par les autres présidents de fédération. Ce serait un recul par rapport aux règles démocratiques et des règles antérieures qui régissaient la CAF. Si une telle proposition venait à être adoptée par les membres du comité directeur, cela signifierait qu’on ne crée des postes que pour eux. Je ne vois pas pourquoi, on priverait un président d’une Fédération ou d’une association nationale le droit de postuler à un poste de responsabilité dans des instances africaines ou internationales".
Le 3 Septembre prochain, aux Seychelles, le congrès extraordinaire de la CAF s'annonce très tendu...
"Tout candidat aux élections à la présidence de la Confédération africaine de football, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du Comité exécutif de la CAF", jeudi dernier, le patron du football algérien a confirmé les rumeurs qui se faisaient persistantes jour après jour. A quelques mois des éléctions à la présidence de l'institution prévues en mars 2013, l'adoption de cette loi pourrait définitivement mettre hors course l'unique rival du camerounais pour diriger la CAF. En effet, Jacques Anouma -l'ivoirien- qui est membre exécutif de la FIFA, ne fait pas partie des treize membres qui composent le comité exécutif de l'institution.
Une manoeuvre malsaine qui suscite pas mal d'indignations sur dans la sphère du cuir rond du contient. Joseph Antoine Bell, l'ancien gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun ne cache pas son indignation et frustation devant cette mascarade orchestrée : "Le rendez-vous des Seychelles en septembre prochain, est une bonne opportunité pour les présidents de fédération de démontrer qu’ils ne sont pas des idiots, qu’ils sont plus compétents que ceux qui gèrent la CAF depuis 25 ans, qu’ils ne sont pas ce que Issa et ses hommes pensent d’eux, c’est-à-dire des pantins pour qui on doit toujours prendre des décisions" .
Le président de la fédération sénégalaise de football ne cache pas, lui aussi, son envie de voir cette proposition balayée par les autres présidents de fédératiosn : "Cette modification ne doit pas être avaliseé par les autres présidents de fédération. Ce serait un recul par rapport aux règles démocratiques et des règles antérieures qui régissaient la CAF. Si une telle proposition venait à être adoptée par les membres du comité directeur, cela signifierait qu’on ne crée des postes que pour eux. Je ne vois pas pourquoi, on priverait un président d’une Fédération ou d’une association nationale le droit de postuler à un poste de responsabilité dans des instances africaines ou internationales".
Le 3 Septembre prochain, aux Seychelles, le congrès extraordinaire de la CAF s'annonce très tendu...
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