17 juin 2012

La Grèce pas encore sortie de l'Euro...


La joie du buteur grec Giogios Karagounis
Voila une nouvelle qui va sans doute déranger Angela Merkel : la Grèce reste dans l'Euro!
Solides défensivement, et efficaces devant, les grecs ont réussi à créer l'exploit en éliminant la Russie 1-0 grâce à un but de leur capitaine emblématique Giorgios Karagounis, qui fêtait ce soir sa 120e séléction en équipe nationale.

Ils étaient tous conscients de la difficulté qui s'annonçait pour eux face à des russes très séduisants depuis le début de cet Euro. Alors pour se qualifier, les grecs n'avaient qu'une seule solution  : battre la Russie!
4ème lors de l'Euro 2008 ( co-organisé par la Suisse et l'Autriche ), la Russie se sait attendue et va démarrer très fort la partie.
Surprise dès la septième minute de jeu par Torossidis qui oblige Malafeev à mettre une main ferme pour garder sa cage inviolée, les russes vont reprendre les commandes des opérations.
Dixième minute, Arshavin surgit sur un bon centre devant le but. Mais malgré une déviation astucieuse, le meneur de jeu et capitaine russe ne trompe pas le gardien grec.
Les russes sont complètement dominateurs en ce début de match et, Kerzhakov ( 0 tir cadré en 3 matchs ) en profite. Mais sa frappe fouéttée du droit passe tout près de la lucarne gauche de Sifakis. Un nouveau tir non cadré en plus dans les stats à noter pour Kerzhakov, lui qui avait été excellent en match amical en début du mois face à l'Italie ( victoire russe 3-0 avec un doublé de Kerzhakov ).
Les hommes  de Dick Advocaat semblent bien partis pour remporter cette partie et composter leur billet pour le tour suivant.
Quelques minutes plus tard, Arshavin, servi par Kerzhakov qui joue le rôle du passeur sur cette action, tente sa chance. Mais son tir fuit le cadre grec...
Les russes continuent d'appuyer sur l'accélérateur dans cette première période, alors que les grecs tiennent sur une jambe et s'accrochent comme ils peuvent le faire derrière.
A cinq minutes de la pause, Sokratis dévie in extremis le tir de Zhirkhov qui prenait la direction du cadre des buts de Sifafis. Dominateurs et très certainement fiers de leur prestation durant cette première période, les russes commencent à lever le pieds et pensent déjà à la mi-temps pour recharger les  batteries.
C'était sans compter sur la roublardise du mythique capitaine grec Giorgios Karagounis. Le numero 10 grec qui fêtait ce soir sa 120e séléction en équipe nationale ( un reccord à égalité avec Theodoros Zagorakis ) trompe la vigilence de la défense russe sur le côté droit et, à dix mètres du but, déclenche une frappe imparable pour Malafeev. Hold up parfait pour la grèce juste avant la mi-temps.
A la pause, c'est donc la grèce contre toute attente qui mène dans cette partie où les russes auront tirer 13 fois au but, contre seulement 2 côté grec.
Au retour des vestiraires, les russes bien que qualifiés avec cette défaite - mais sous le coup d'une élimination en cas de but de la Rép. Tchèque dans l'autre match du groupe - décident de remettre le pieds sur l'accélérateur pour faire plier le bloc blanc en face .
Cinquante septième minutes de jeu, Denisov - le milieu russe - voit son tir passé à quelques mètres seulement du but grec. Les hommes d'Advocaat se disent alors que la partie est encore longue et que tout reste possible.
Mais deux minutes plus tard, c'est les grecs qui passent à deux doigts de réussir le deuxième but du match. Corner bien tiré par le buteur Karagounis, Torossidis tente de trouver de Gekas dans la surface, mais oublie complètement Samaras qui semblait pourtant mieux placé pour conclure l'occasion, placé juste en retrait.  
Les hommes de Fernando Santos vont se montrer à nouveau dangereux sur coup de pieds arrêté. A vingt minutes de la fin du match,  le magnifique coup-franc de Tzavellas va mourir sur la transversale de Malafeev qui était battu sur cette action.
Les minutes passent et la Russie est désormais obligée de trouver la faille, car éliminée depuis l'ouverture du score des tchèques dans l'autre match du groupe, elle n'a plus le choix et doit au moins accrocher le point du nul dans ce match pour poursuivre la belle aventure polono-ukrainienne.  
Advocaat sort alors un défenseur et décide de lancer Izmailov - un attaquant - qui n'avait plus joué avec la Russie depus...six ans! Les russes poussent, mais en face la solide muraille des  hommes de Santos tient et leurs empêche de planter ce but qui serait synonyme de quarts de final pour les coéquipiers de Pavlyuchenko, lui aussi dans la bataille depuis le début de la seconde période.
A six minutes de la fin, Arshavin dose parfaitement son centre pour la tête de Dzagoev, tout près là d'inscrire son quatrième but de la compétition...mais son ballon vient lécher le poteau droit du dernier rempart grec.
Les dernières minutes vont paraître très longues pour les grecs dans ce match. Ultime minute de jeu, Dzagoev a la balle de l'égalisation dans les pieds, mais le butteur russe comme un symbole d'un manque d'efficacité criard chez cette équipe russe ce soir, expédie le ballon dans les tribunes pour le grand bonheur de Fernando Santos et tout le banc grec qui n'arrive plus à tenir sur place.
La Grèce l'emporte pour la première fois en cinq rencontres de phase finale face à la Russie. Une équipe qui restait sur 16 matchs sans défaites, et demi finaliste du dernier euro.
Les joueurs de Fernando Santos qui seront privés de leur capitaine emblématique au prochain tour, déjouent tous les pronostics et accompagnent la République Tchèque en quart de final.
La Russie qui avait commencé son euro 2012 tambours battants, rentre à la maison et peut nourrir des regrets...


Le programme complet de l'Euro 2012

http://fr.uefa.com/uefaeuro/season=2012/tournament-calendar/index.html?round=15172&match=2003336


ALPHA

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